Longtemps considéré comme un outil un peu ringard, l’email revient en force dans les stratégies digitales. Et ce n’est pas juste un retour nostalgique, c’est parce que les marques ont compris que bien utilisé il reste l’un des canaux les plus rentables. Mais attention, aujourd’hui on ne parle plus de newsletters plan-plan envoyées en masse, on parle d’automatisation, de contenu dynamique, d’intelligence artificielle qui vient mettre son grain de sel. Et franchement, ça change la donne.
Ce que l’IA change concrètement pour ceux qui font de l’email
Quand on dit “intelligence artificielle”, on pense souvent à des robots qui font tout à notre place, mais en emailing c’est surtout une question d’optimisation. L’IA permet d’analyser les comportements passés des abonnés pour leur envoyer le bon message au bon moment avec les bons mots. Plus besoin de se casser la tête à deviner ce qui pourrait marcher, la machine le fait pour vous en se basant sur des données bien concrètes.
Et si on se penche sur les statistiques de l’email marketing il suffit de jeter un œil aux taux d’ouverture et de clic des campagnes automatisées pour se rendre compte qu’on joue dans une autre cour. Les marques qui prennent le temps de segmenter, d’automatiser et de personnaliser voient des résultats bien plus solides que celles qui continuent à balancer leur promo à tout le monde en même temps. Le problème, c’est que beaucoup croient que ça prend un temps fou ou que c’est réservé aux grosses boîtes, c’est faux.
L’automatisation n’a pas tué la créativité, au contraire
Il y a un truc qu’on entend souvent, c’est que l’automatisation rend les emails fades, prévisibles, sans âme. Mais ceux qui bossent un minimum leurs scénarios savent que c’est l’inverse. L’automatisation permet de libérer du temps pour réfléchir au ton, à l’angle, au storytelling. On n’est plus pris à la gorge par des deadlines, on peut se poser et écrire un message qui claque vraiment.
Et puis il faut bien voir que les outils ont évolué. On peut tester facilement plusieurs objets, plusieurs visuels, changer l’ordre des blocs selon le profil du lecteur. On peut même intégrer des messages qui s’adaptent en temps réel au moment de lecture. Si ça c’est pas créatif, on ne sait pas ce qu’il vous faut.
Les limites qu’on oublie souvent de mentionner
Tout n’est pas rose évidemment, et il faut éviter de tomber dans le piège du “tout automatique”. L’erreur que font certains c’est de croire qu’un bon outil suffit pour réussir sa campagne. Non, il faut comprendre ses lecteurs, savoir ce qu’ils veulent, ce qui les énerve, ce qu’ils attendent. C’est du boulot de terrain, pas juste des curseurs à glisser sur un tableau de bord.
L’autre limite, c’est la dépendance aux algos. Si demain votre outil plante ou que l’IA vous sort des messages à côté de la plaque, il faut savoir reprendre la main. Donc oui à l’automatisation, mais à condition de garder un cerveau branché sur les réalités du terrain.
Et maintenant, on fait quoi ?
L’email n’est pas mort, il a juste changé de peau. Ceux qui l’utilisent avec bon sens et un peu de flair peuvent encore faire de belles choses. Il faut arrêter de croire que c’est réservé aux experts ou aux geeks. Il existe aujourd’hui des solutions accessibles, parfois même intégrées dans des outils qu’on utilise déjà sans s’en rendre compte.
Le vrai boulot, c’est d’oser sortir des sentiers battus, de tester, de rater, de recommencer. Parce que c’est comme ça qu’on apprend ce qui marche pour ses propres abonnés. Et c’est aussi ça, la magie de l’emailing version 2025.